emploient le point d’abréviation[1], tantôt ils le suppriment, suivant que celui-ci doit, à leur sens, accompagner ou non la dénomination abrégée. Une espace de 1 point ou 1 point 1/2 au plus précède la dénomination et la suit.
Beaucoup considéreront comme élémentaire la solution donnée ici à cette question ; il leur paraîtra dès lors qu’elle devrait réunir l’unanimité des opinions des auteurs ; mais il n’en est rien.
Tassis s’exprime en ces termes[2] :
« Les décimètres, centimètres et millimètres doivent être réduits à l’unité
de mètre et séparés par une virgule sans espace :
Au lieu de 2 mètres 6 millimètres, mettez 2m,006. »
Th. Lefevre[3] est d’accord avec Tassis :
« Les mètres, centimètres, millimètres, etc., s’expriment ordinairement de cette manière dans les ouvrages à calculs :
3m,066 (3 mètres 66 millimètres)…
« Les fractions du mètre, comme on le voit, se séparent de celui-ci par une virgule, sans espace avant ni après… »
Daupeley-Gouverneur[4] accepte, au moins pour partie, l’opinion de ses devanciers :
« Les mesures, les poids, les distances s’expriment en chiffres de la façon suivante dans le cours d’un ouvrage ordinaire :
mais, lorsque ces expressions se répètent fréquemment, ou lorsqu’elles se rencontrent dans des œuvres spéciales de comptes, d’arithmétique ou de statistique, il vaut toujours mieux les abréger, et voici, à leur égard, le système d’abréviation qui nous paraît le meilleur, parmi ceux qui sont en usage :
On peut s’étonner de l’abréviation k du quatrième exemple : s’agit-il ici de kilogrammes ou de kilomètres ?