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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/512

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pour cent,… » mais, ajoute cet auteur, nous ne nous occuperons pas de ces cas exceptionnels et nous écrirons :

Étant donné le placement d’une somme de 135,685 fr. 75 à 4 1/2 p. 0/0, quels sont les intérêts trimestriels à toucher ? »

Comme on le voit par les exemples qui viennent d’être cités, ces trois auteurs ne tiennent aucun compte de la signification propre de l’expression 0/0.

Daupeley-Gouverneur adopte, suivant le cas :

5 pour 100 ou 5 %,


de préférence à 5 p. 100, « qui abrège peu et est moins clair », et à 5 pour 0/0 et 5 p. %, qu’il recommande de ne jamais écrire. Il est ainsi, sur un point, d’accord avec Théotiste Lefevre qui des expressions

5 pour 100,xxxxxxxxxx5 p.100,xxxxxxxxxx5%,


affirme que « la préférable est la première ».

Tassis, dont le sentiment est conforme à celui de Théotiste Lefevre, conseille de composer :

un demi pour 100.

A. Muller emploie à plusieurs reprises :

70 pour 100,xxxxxxxxxx25 pour 100,
92 pour 100,xxxxxxxxxx08 pour 100,


alors que Leclerc préfère :

1 p. 100,xxxxxxxxxx1 0/0,xxxxxxxxxx1 %.

À l’encontre de Tassis, et suivant l’opinion de Daupeley-Gouverneur, on ne peut composer :

un demi pour 100,xxxxxxxxxxcinq pour 100,xxxxxxxxxx5 pour cent ;


les termes comparables doivent être écrits de même manière, soit en lettres (si des raisons impérieuses le commandent), soit en chiffres, et non l’un en lettres et l’autre en chiffres.

Il est des circonstances où l’emploi des abréviations 0/0 et % est impossible : de par leur constitution même ces abréviations ne peuvent être dénommées, c’est-à-dire comporter un terme nom commun qui les détermine. Ainsi dans un ouvrage de médecine on ne saurait composer :

Sur 95 % des cas cités par le Dr Landouzy, il a été reconnu que 75 femmes, soit 25 % femmes, peuvent être guéries à l’aide…

Il paraît indispensable, tant au point de vue typographique qu’esthétique, d’écrire :

… il a été reconnu que 75 femmes, soit 25 pour 100 femmes, peuvent être guéries…