35. Le taux pour 100 :
Sur l’impôt ainsi calculé, chaque contribuable a droit à une réduction de 5 0/0 pour une personne à sa charge, de 10 0/0 pour deux personnes, de 20 0/0 pour trois personnes.
a) L’expression pour cent s’exprimerait, suivant les auteurs, de plusieurs façons :
5 %, 5 0/0,
5 pour 0/0, 5 p. %.
L’abréviation 5 p. 100 est, à notre sens, peu recommandable : elle manque de clarté, et la place gagnée par la suppression est minime.
Les deux dernières expressions (5 pour 0/0 et 5 p. %) ne devraient jamais être employées, à cause de la redondance qu’elles renferment : à
l’abréviation 0/0 il est en effet d’usage d’attribuer la valeur des mots pour cent[1], et l’emploi du mot pour est une répétition pour le moins inutile.
À tous points de vue,
sont préférables ; ce sont, d’ailleurs, les formules les plus couramment employées et aussi les plus connues.
Cependant L. Chollet écrit : « Des différentes manières d’écrire l’expression pour cent : « 0/0, pour 100, p. % », la dernière est préférable dans les ouvrages traitant de questions financières. Partout ailleurs on composera :
L’Imprimerie Nationale utilise :
quand il s’agit de taux d’intérêt, de taux de retenue, et
pour exprimer les proportions.
Ces distinctions paraissent un peu subtiles et ne sont nullement, croyons-nous, comprises du lecteur.
D’après M. E. Desormes, « il existe bien des manières d’écrire les mots
- ↑ Il faut remarquer, en outre, que la signification conventionnelle attribuée à la barre de fraction séparant les deux zéros n’est pas constamment la même. Dans un exemple cité plus haut : 5 cm/sec, et 0,200 kg/cm2, la barre de fraction est l’équivalente du mot par ; ce dernier mot est lui-même parfois suppléé par les deux-points dans les expressions 25 t : m. (25 tours par minute), que l’on écrit également : 25 t/m.