trop importante ou trop longue du mot, on ne saurait plus justifier la nécessité de l’abréviation.
On préférera donc les abréviations suivantes :
Coll. des doc. inéd. | à | Collect. des docum. inéd.,
Bibl. Nat., | à | Biblioth. Nation.
7. Chacune des fractions d’un mot composé, bien qu’elle ne comprenne qu’une syllabe, peut être abrégée ; le trait d’union séparant chaque partie doit toujours être exprimé :
8. Lorsqu’une abréviation est nécessaire, il est toujours préférable d’abréger le substantif plutôt que l’adjectif.
Reprenant un exemple précédent, on utiliserait plutôt l’abréviation :
9. Les abréviations employées au cours d’un ouvrage doivent être rigoureusement régulières dans tout cet ouvrage.
10. Les abréviations semblables de mots différents seront évitées avec le plus grand soin. On ne saurait en effet abréger un mot de telle façon que, même accompagné d’un point abréviatif, il puisse être confondu avec un mot entier ou avec un autre mot également abrégé :
11. Les labeurs qui ont leurs abréviations particulières en donnent presque toujours la nomenclature explicative, au début du texte, après les titres et, le cas échéant, avant la préface : les ouvrages de sciences, les dictionnaires, les grammaires, les catalogues, etc., comportent en effet
parfois, pour des expressions fort différentes, des abréviations presque identiques.
D’autre part, une nomenclature est indispensable lorsque, faute de place ou « pour accélérer la lecture en simplifiant les signes des idées », l’auteur réduit les mots abrégés à une seule syllabe et même à une seule lettre, à l’encontre des règles typographiques.
12. Dans les ouvrages où les notes sont nombreuses, les noms d’auteurs et les titres des volumes cités comme références sont souvent abrégés de façon spéciale, pour gagner de la place. Ces abréviations sont généra-