blanc, l’excédent au delà du chiffre et de son cadratin de renfoncement est placé entre le vers et le renvoi :
Tribus captives ;…
Dans ces prés fleuris
Qu’arrose la Seine…
133. Dans les éditions classiques de poésies, pour faciliter la recherche des textes indiqués, fréquemment les vers ont un numéro d’ordre, alternant de 5 en 5 vers ou seulement de 10 en 10 et placé indifféremment au début ou à la fin de la ligne, c’est-à-dire avant ou après le vers.
a) Le texte occupant la presque totalité de la justification : 1° Avant le vers. — Le numéro d’ordre se compose en pleine ligne, en ayant soin de réserver le blanc nécessaire à la place éventuelle des chiffres indiquant, les dizaines, les centaines et les mille. — Entre le dernier chiffre et le premier mot du vers doit être ménagé un blanc d’au moins 1 cadratin, ou, à l’extrême rigueur, de 1/2 cadratin[1] :
Si je ne puis haïr la main qui l’a causée ?
Et que dois-je espérer qu’un tourment éternel,
Si je poursuis le crime, aimant le criminel ?
Il vous prive d’un père, et vous l’aimez encore !
C’est peu dire aimer, Elvire, je l’adore…
Dans les vers coupés, la numération se place au début du premier fragment :
Ah ! qu’il s’en faut encore !
Que pouvez-vous prétendre ?
Mais, plutôt, quel espoir pourrais-tu me défendre ?
...................
- ↑ En raison de la justification, l’exemple ne peut donner une idée exacte de l’application de la règle.