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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/644

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blanc, l’excédent au delà du chiffre et de son cadratin de renfoncement est placé entre le vers et le renvoi :

(1)Rompez vos fers,
Tribus captives ;…

(2)Dans ces prés fleuris
Qu’arrose la Seine…

133. Dans les éditions classiques de poésies, pour faciliter la recherche des textes indiqués, fréquemment les vers ont un numéro d’ordre, alternant de 5 en 5 vers ou seulement de 10 en 10 et placé indifféremment au début ou à la fin de la ligne, c’est-à-dire avant ou après le vers.

a) Le texte occupant la presque totalité de la justification : 1° Avant le vers. — Le numéro d’ordre se compose en pleine ligne, en ayant soin de réserver le blanc nécessaire à la place éventuelle des chiffres indiquant, les dizaines, les centaines et les mille. — Entre le dernier chiffre et le premier mot du vers doit être ménagé un blanc d’au moins 1 cadratin, ou, à l’extrême rigueur, de 1/2 cadratin[1] :

CHIMÈNE

805. Par où sera jamais ma douleur apaisée,
Si je ne puis haïr la main qui l’a causée ?
Et que dois-je espérer qu’un tourment éternel,
Si je poursuis le crime, aimant le criminel ?

ELVIRE

Il vous prive d’un père, et vous l’aimez encore !

CHIMÈNE

810.C’est peu dire aimer, Elvire, je l’adore…

Dans les vers coupés, la numération se place au début du premier fragment :

L’INFANTE

1605.Ah ! qu’il s’en faut encore !

LÉONORE

Ah ! qu’il s’en faut encore !Que pouvez-vous prétendre ?

L’INFANTE

Mais, plutôt, quel espoir pourrais-tu me défendre ?
...................

  1. En raison de la justification, l’exemple ne peut donner une idée exacte de l’application de la règle.