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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/645

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Après le vers. — La numération est toujours repoussée en fin de justification, l’alignement des chiffres se faisant à droite, sur les unités. — Aucun blanc bien déterminé n’est exigé entre le dernier mot du vers et le numéro d’ordre ; le blanc doit, toutefois, être suffisant pour que, du fait de la numération, le lecteur n’éprouve aucune hésitation ni aucune difficulté :

CHIMÈNE

805.Par où sera jamais ma douleur apaisée,
Si je ne puis haïr la main qui l’a causée ?

Dans les vers coupés en plusieurs parties, par les interlocuteurs ou les jeux de scène, le numéro d’ordre se place au dernier fragment, celui qui contient la rime :

VALÈRE

Sauvez-vous de sa main et redoutez les dieux.

TULLE

Défendez-vous, Horace !

HORACE

1355.Défendez-vous, Horace !À quoi bon me défendre ?
Vous savez l’action, vous la venez d’entendre…

b) Le texte n’occupe qu’une fraction de la justification. — Le texte se compose au milieu de la ligne suivant l’usage, ou avec le renfoncement qui peut avoir été indiqué par le texte précédent. — Le numéro d’ordre, qu’il soit composé avant ou après le vers, est rentré ou suivi, selon la place qu’il occupe, de 1 ou 2 cadratins. La différence, ou le reste du blanc, se place entre les chiffres et le texte[1] :

RODRIGUE

FauÔ Dieu, l’étrange peine !
Faut-il laisser un affront impuni ?
310. Faut-il punir le père de Chimène ?
FauPère, maîtresse, honneur, amour…
xxxx..............

Faut-ilNe soyons plus en peine,
Puisqu’aujourd’hui mon père est l’offensé,
Si l’offenseur est père de Chimène.350.

134. Après une intercalation de citation dans un texte, si la phrase

  1. Comme au paragraphe a, en raison de la justification l’exemple ne donne pas l’application exacte de la règle.