2° Après le vers. — La numération est toujours repoussée en fin de justification, l’alignement des chiffres se faisant à droite, sur les unités. — Aucun blanc bien déterminé n’est exigé entre le dernier mot du vers et le numéro d’ordre ; le blanc doit, toutefois, être suffisant pour que, du fait de la numération, le lecteur n’éprouve aucune hésitation ni aucune difficulté :
Si je ne puis haïr la main qui l’a causée ?
Dans les vers coupés en plusieurs parties, par les interlocuteurs ou les jeux de scène, le numéro d’ordre se place au dernier fragment, celui qui contient la rime :
Sauvez-vous de sa main et redoutez les dieux.
Défendez-vous, Horace !
Vous savez l’action, vous la venez d’entendre…
b) Le texte n’occupe qu’une fraction de la justification. — Le texte se compose au milieu de la ligne suivant l’usage, ou avec le renfoncement qui peut avoir été indiqué par le texte précédent. — Le numéro d’ordre, qu’il soit composé avant ou après le vers, est rentré ou suivi, selon la place qu’il occupe, de 1 ou 2 cadratins. La différence, ou le reste du blanc, se place entre les chiffres et le texte[1] :
Faut-il laisser un affront impuni ?
Faut-il punir le père de Chimène ?
Père, maîtresse, honneur, amour…
..............
Ne soyons plus en peine,
Puisqu’aujourd’hui mon père est l’offensé,
Si l’offenseur est père de Chimène.350.
134. Après une intercalation de citation dans un texte, si la phrase
- ↑ Comme au paragraphe a, en raison de la justification l’exemple ne donne pas l’application exacte de la règle.