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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/665

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I

NOTES


1. Les notes se composent en caractères de corps inférieur d’au moins 2 à 3 points à celui du texte de l’ouvrage[1], et, afin d’éviter toute confusion, d’au moins 1 point à celui du corps des citations ou intercalations qui se rencontreraient dans le volume[2].

2. Les notes rejetées à la fin du volume ou d’une division du volume sous le titre Commentaires, Notes, etc., sont composées en caractères de corps inférieur de 1 à 2 points à celui du texte ; ce caractère sera de force ou d’œil intermédiaire entre celui du texte et celui des notes placées au bas des pages.

3. Les notes de notes, ou sous-notes, sont en caractères de corps inférieur de 1 à 2 points à ceux des notes auxquelles elles se réfèrent.

4. Autant que possible, tous ces caractères, bien que d’œil plus petit ou plus maigre, doivent se rapprocher comme type du caractère du texte

  1. L’emploi d’un caractère (le corps intérieur de 1 point seulement à celui du texte d’un ouvrage ne peut s’expliquer que par l’usage d’un caractère de petit corps (par exemple, du 7) pour le travail lui-même.
  2. Voici les règles observées en principe, au commencement du xviiie siècle, pour le choix des caractères des notes :
    xxxx « Quand le texte était, du gros-romain (corps 16), on composait les notes en saint-augustin (corps 12 ou 13) ;
    xxxx « Avec le gros texte (corps 14), on utilisait comme caractère de notes le cicéro (corps 11) ;
    xxxx « Avec un texte en saint-augnstin (corps 12 ou 13), on employait la philosophie (corps 10) pour les notes ;
    xxxx « Si le cicéro (corps 11) était le caractère du texte, on composait les notes en petit romain (corps 9) ;
    xxxx « Lorsque l’ouvrage était en philosophie (corps 10), on prenait la gaillarde (corps 8) pour le texte des notes ;
    xxxx « Pour un volume en petit romain (corps 9), on composait les notes en petit texte (corps 7 1/2) ou en mignonne (corps 7) ;
    xxxx « Si le texte était en gaillarde (corps 8), on se servait pour les notes de nonpareille (corps 6) ;
    xxxx « Enfin, si le caractère du travail était du petit texte (corps 7 1/2) ou de la mignonne (corps 7), on faisait les notes en parisienne, nommée aussi sédanoise (corps 5).
    xxxx « Naturellement il y avait des exceptions à ces données ; celles-ci cependant étaient suivies dans la mesure du possible. Aujourd’hui encore, dans de nombreux ouvrages, les corps indiqués ci-dessus servent de base pour le choix du caractère des notes. »