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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/682

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II

RÉFÉRENCES


On appelle références ou sources les indications renvoyant à des documents ou à des ouvrages que l’auteur engage à consulter.

63. Souvent, les références sont intercalées, entre parenthèses, dans le texte, à l’endroit même où se rencontre le mot auquel elles se rapportent.

64. La plupart des références font usage des abréviations, pour la composition desquelles on observe les règles particulières en usage.

65. Placée au milieu même de la phrase, la référence suit les règles ordinaires de la composition des parenthèses :

a) Le premier mot prend la grande capitale s’il s’agit du titre d’un ouvrage (à l’exception des articles déterminés le, la, les), d’un nom d’auteur ou des expressions Idem, Ibidem :

Le lecteur désireux d’élucider le point de droit soulevé au début du travail dont il vient d’être question (Précis de Droit civil, t. II, p. 250) se reportera avec fruit à l’étude…
xxxx Le système compliqué dont il a été question d’autre part (chap. IV, p. 27) est un de ceux qui ont suscité les discussions…

b) De manière générale, on emploie également une grande capitale initiale aux expressions latines abrégées Op. cit., Op. laud., L. c, Loc. cit., ou françaises Ouvr. cité, Même trav., Même ouvr., tenant lieu du titre d’un ouvrage antérieurement cité :

Le lecteur désireux d’élucider le point de droit soulevé au début du travail dont il vient, d’être question (Op. cit., t. II, p. 250) se reportera avec fruit à l’étude…

c) Les mots Voir, Voyez (parfois abrégés V., Voy.), précédant