Aller au contenu

Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/702

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


CHAPITRE XXIII

ALIGNEMENTS



L’imprimerie a pour but de suppléer l’écriture, le manuscrit, en les multipliant : elle doit donc conserver de ceux-ci, en les améliorant, les qualités primordiales : comme dans l’écriture, la base des caractères, qu’ils soient de même type ou d’œils et de corps différents, doit être d’un alignement irréprochable : c’est l’alignement horizontal ; d’autre part, excepté dans la poésie et dans certains travaux bien spéciaux, le début et la fin des lignes doivent offrir un aspect parfaitement régulier : c’est l’alignement vertical.


I

ALIGNEMENT HORIZONTAL


1. Dans un caractère quelconque, les grandes capitales, les petites capitales, les lettres bas de casse, les chiffres arabes, les signes de ponctuation, etc., s’alignent par le pied, par la base de l’œil.

2. Pour obtenir une composition correcte et convenable d’un texte comportant en une même ligne plusieurs genres de caractères de corps et d’œils différents, on doit toujours parangonner, c’est-à-dire aligner ces caractères sur la base même de l’œil[1] :

Propriété à vendre à l’amiable

Soit, par exemple, à parangonner, dans un texte de corps 10, quelques

  1. Les Fonderies typographiques fondent généralement sur un alignement de base régulier les différents corps d’un caractère.