Aller au contenu

Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/745

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

On ne rencontre que fort rarement l’épigraphe placée avant le nom d’auteur, dans les titres-frontispices d’une certaine longueur.
xxxx Elle se met, au contraire, immédiatement après le titre, si le nom d’auteur est placé en tête du frontispice :

G. DAUPELEY-GOUVERNEUR
imprimeur

LE COMPOSITEUR
ET
LE CORRECTEUR TYPOGRAPHES
La correction, la plus belle parure des livres.
Crapelet.

b) Dans les divisions d’un travail, l’épigraphe se pose après le titre de la division, avant le texte et, le cas échéant, avant les subdivisions :

CHAPITRE II
LES SIGNES DE CORRECTION
La correction, la plus belle parure des livres.
Crapelet.
Les signes de correction sont pour le profane un sujet
d’étonnement qui surprend a notre époque d’instruction.

2. La composition se fait en petits caractères, corps 6 ou 7 au plus, suivant le caractère de l’ouvrage, « pour se dissimuler le plus possible », dit Daupeley-Gouverneur.

3. La justification doit être réduite au strict minimum, suivant l’importance du texte qu’elle renferme et la longueur de ligne du volume lui-même.
xxxx La plus grande justification que l’on puisse exceptionnellement adopter est égale à la moitié de la justification totale du volume ; la longueur la plus couramment choisie est du tiers ou des deux cinquièmes (2/5) de la ligne.
xxxx Toutefois, la règle à appliquer est différente, si l’épigraphe est composée de vers : en effet la longueur de la ligne est alors imposée par le vers le plus étendu, en raison de la nécessité d’éviter un rejet.