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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/746

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4. L’épigraphe est repoussée vers l’extrémité droite de la justification totale, sur laquelle elle est cependant rentrée de 1 cadratin au moins.

5. L’épigraphe est indifféremment, et suivant l’interlignage du texte du volume, composée compacte ou interlignée.

« Bien qu’il y ait beaucoup d’arbitraire dans ce genre de composition », dit Daupeley-Gouverneur, « il faut en effet éviter de former un carré, ou une étroite colonne ou encore une ou deux longues lignes », car il est indispensable « qu’il n’ait rien de contraire au goût et à l’aspect général de la page où il figure ».

6. L’épigraphe en prose se compose en alinéa.

Sur ce point les avis diffèrent quelque peu :

D’après Fournier[1], l’épigraphe se dispose « indifféremment en sommaire ou en alinéa ; néanmoins, lorsqu’elle ne fait que deux lignes, la première est plus généralement renfoncée de 1 cadratin ».

E. Desormes[2] écrit : « Les épigraphes se font de deux manières : en sommaire et en alinéa. »

Suivant Daupeley-Gouverneur[3], « l’épigraphe se compose généralement en alinéa ».

Quant à E. Leclerc[4], qui, en cette question de l’épigraphe, est sur nombre de points entièrement d’accord avec E. Desormes, il en diffère légèrement par cette opinion : « L’épigraphe en prose se met en alinéa. »

Th. Lefevre[5] est d’un avis analogue à celui des deux auteurs précédents.

7. La justification de l’épigraphe en vers est généralement donnée, ainsi qu’il a été dit, par le vers le plus long.
xxxx Quand l’étendue du texte des vers, bien qu’ayant le même nombre de pieds, est de longueur inégale, il n’est pas nécessaire de rentrer de 1 cadratin, sur la fin de la justification, le vers le plus long, « à moins pourtant que l’aspect de l’ouvrage ou celui de l’épigraphe n’en tire avantage »[6].

8. Pour la disposition du texte et les proportions des détails, « qu’il

  1. Page 189 (4e éd.).
  2. Page 31 (3e éd.).
  3. Page 171 (éd. 1880).
  4. Page 287 (éd. 1921).
  5. Page 98, § 100 (éd. 1883).
  6. D’après Desormes.