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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/749

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16. Lorsque les vers comportent une signature d’auteur, celle-ci doit être composée en même caractère que les vers, en observant pour sa disposition les règles prescrites aux paragraphes 11 et 12.

17. L’épigraphe peut être en langue étrangère ; elle est alors composée en caractères italiques de force de corps égale à celle des épigraphes composées en romain.
xxxx Cette épigraphe peut également être constituée par une phrase en prose ou en vers et comprendre une citation.
xxxx Les règles énumérées aux paragraphes précédents sont applicables.

18. Presque toujours, l’épigraphe en langue étrangère est accompagnée de sa traduction française : suivant les auteurs, cette traduction est guillemetée à chaque ligne, ou seulement — ce qui est plus rationnel — au début et à la fin de son texte :

Indocti discant, et ament meminisse periti.
xxxx « Les ignorants apprendront, et les savants
xxxse rappelleront avec plaisir. »

19. Dans une épigraphe de langue étrangère, accompagnée d’une traduction, la signature doit être exprimée dans la langue étrangère, si elle figure après l’épigraphe originale ; dès lors la traduction française doit logiquement comporter aussi une signature traduction de la première :

Quo, quo, scelesti, ruitis ? Ecquid dexteris
xxxxxxxx Aptantur enses conditi ?
Horat., ad Romanos.
« Où courez-vous, impies ? Pourquoi armer encore vos mains criminelles ? »
Horace, Aux Romains.