11. Un filet de même œil, habituellement un filet maigre, sépare entre elles les colonnes de même valeur, c’est-à-dire celles dont les têtes ne comportent aucune accolade les groupant en un ensemble commandé par un titre général.
12. Lorsqu’une ou plusieurs têtes établissent une simple dépendance entre un certain nombre de colonnes, chacune de ces colonnes dépendantes est, à droite et à gauche, séparée de sa colonne voisine par un filet maigre.
Un filet quart gras isole des autres colonnes l’ensemble de celles que le libellé des têtes rend solidaires les unes des autres.
Un filet double maigre sépare des colonnes voisines un groupe de colonnes dans lesquelles le filet maigre et, le filet quart gras ont déjà été employés :
13. La condition essentielle d’une bonne composition pour un tableau est la justesse basée sur une justification parfaite dans chaque sens : il faut, par conséquent, vérifier très exactement autant la hauteur que la largeur et obtenir une justification irréprochable de chacune des parties.
Plus le tableau est haut, plus la matière qu’il contient est élastique.
Bien que l’on puisse, à l’aide du serrage, réduire et même presque annihiler cette élasticité, il est bon de tenir les cadres légèrement longs, en se basant sur le nombre de points que donne la matière.
En largeur, l’élasticité varie avec le plus ou moins grand nombre de colonnes ou de blancs et de filets accolés pour remplir ces colonnes.
Pour remédier, dans la mesure du possible, aux inconvénients qui peuvent en découler, les filets intérieurs et les interlignes seront coupés légèrement faibles, la justification des textes sera tenue bien exacte, enfin les blancs ne seront ni bossués ou tordus, ni encrassés, ni surtout de justification plus faible que les lignes de texte.