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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/852

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de titres ou la hauteur de la composition sont de nombre et d’importance dissemblables.

34. Lorsqu’elle est employée dans le sens horizontal, l’accolade est toujours placée la partie médiane saillante, ou nez, vers le haut.

35. Si les accolades embrassent deux colonnes possédant une justification semblable, le filet séparatif des colonnes doit se trouver au centre de l’accolade.

36. L’accolade horizontale, embrassant deux colonnes d’un tableau, n’est jamais composée de branches d’inégale longueur, même si l’une des colonnes qu’elle commande est sensiblement plus large que l’autre.

37. Au cas où les colonnes sont de justification inégale, le filet séparatif se place obligatoirement sous la partie de l’accolade où se termine l’une des colonnes et où commence l’autre colonne accoladée.

38. Les accolades horizontales sont de justification égale à la justification totale des colonnes qu’elles embrassent, même si le texte ou les chiffres de ces colonnes n’occupent qu’une partie de leur justification.

39. Les tableaux à livre ouvert, c’est-à-dire portant sur deux pages en regard, comportent parfois, dans les têtes, des accolades chevauchant sur l’une et sur l’autre page ; si, malgré tous les efforts traités en augmentant ou en diminuant la largeur des colonnes de l’une ou l’autre fraction du tableau, il n’est pas possible d’éviter cet ennui, il est nécessaire de faire à la main les accolades voulues, en les coupant suivant les nécessités du tableau. La longueur de l’accolade exigée par la partie du tableau embrassée doit être augmentée, comme pour les filets de cadre, d’une partie de la valeur des marges du fond, de manière à éviter dans le fond une solution de continuité trop apparente.

40. Quand plusieurs accolades sont placées successivement sur une ligne verticale de filets séparatifs de colonne, chaque accolade doit être, d’après les auteurs, séparée de celle qui la suit ou de celle qui la précède par un filet d’au moins 6 points de hauteur. En pratique, il semble que l’on tient peu compte de cette règle : le plus souvent, en effet, on se contente de coucher entre les deux accolades une interligne de 2 ou de 3 points dont le blanc dégage suffisamment la rencontre des pointes et évite au lecteur le désagrément d’une confusion toujours possible.