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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/877

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e) Lorsque la disparition du texte résulte de la brisure de la pierre ou du métal, la lacune est figurée par des barres de fraction, si la restitution ne peut être opérée :

/ / / / / / / / / / / / / / / / / / / / /  VS
PA · PI · RI · A · A · V · F
I · DI · A · NVS

f) Certains textes ont été martelés et remplacés par des rédactions différentes ; mais, par comparaison avec d’autres inscriptions, le texte primitif a pu être restitué intégralement, et il importe de donner les deux versions. M. Cagnat indique, en exemple, de la manière suivante, les mots existants :
alors qu’il reproduit sans annotation particulière les termes de l’inscription primitive :

M AVRELI ANTONINI PII FELICIS AVG
PONT MAX TRIB POT VIII COS III PROCOS
FORTISSIMI FELICISSIMIQ PRINCIPIS P P
ET L SEPTIMI GETAE NOBILISSIMI
CAES RESP ·

38. Lorsque le métal ou l’objet sur lequel l’inscription était gravée ne comporte plus que le début du texte, les auteurs indiquent la brisure par une ligne verticale, séparant les termes conservés de ceux restitués :

Les auteurs utilisent un artifice analogue si les termes conservés sont ceux de la fin des lignes, ceux-ci étant toujours composés en capitales, et les mots restitués en italique bas de casse.