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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/879

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43. Lorsque le graveur a commis une erreur évidente, soit orthographique, soit rédactionnelle, la reproduction peut comporter cette même erreur ; mais le mot sic, composé en italique bas de casse et placé entre parenthèses, prévient le lecteur que la faute existe sur l’inscription :

MAVORTII
Q · FLAVIO · MAESIO · EGNATIO
COMITI
FLAVIALI COMITI ORIENTIS COMITIS PRIMI (sic)
ORDINIS

comiti Orientis, comiti primi ordinis

Les auteurs ne s’accordent pas sur la place à donner au mot sic : les uns le figurent dans la marge, comme ci-dessus ; les autres le placent immédiatement après le terme fautif.

44. Une disposition légèrement différente peut être rapprochée de la précédente : le nom du personnage est encadré d’un filet :

  TIB · CL · CANDIDO CoS  


XVVIR · S · F · LEG · AVGG
PR · PR ·

45. Dans les mises en pages, il n’est, pas permis de couper les inscriptions, c’est-à-dire de reporter en tête d’une page la fin d’une inscription dont le début figure à la page précédente.

46. Il n’est pas convenable non plus, une inscription finissant en pied de page, de reporter en tête de la page suivante le développement ; il est bon de l’amorcer par au moins une ligne de texte placée dans la même page que l’inscription.

47. La traduction d’un développement doit également, autant qu’il est possible, être amorcée, au moins par une ligne, dans la page.

48. Il n’est pas permis, lorsque l’inscription est annoncée par sa référence, composée en caractère du texte et placée en ligne isolée ou en alinéa et suivie d’un deux points, de mettre cette référence en pied de page et de rejeter l’inscription en tête, de la page suivante.

49. Le compositeur n’oubliera point que les dispositions les plus