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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/897

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les signes algébriques des trois formules doivent se trouver sur le même alignement vertical ; la formule la plus longue seule prend l’espace forte régulière ; les chiffres et les symboles des lignes les plus courtes sont, à la composition, alignés sur le milieu des chiffres ou des symboles de la ligne la plus étendue : c’est donc cette dernière par laquelle le typographe doit commencer la composition.

33. Dans les corps composés, la parenthèse enfermant une fraction du composé est séparée des parties qui la suivent et la précèdent par une espace de 1 point :

On obtient, tout d’abord, un précipité de protoxyde :

,
.

On fait arriver dans la liqueur, maintenue à 55°, un courant d’air qui peroxyde ce composé en donnant un manganite .

L’indice atomique en chiffres supérieurs qui suit la parenthèse n’est jamais séparé de cette dernière par une espace.

34. Les indications de réactions chimiques qui ne peuvent être composées en une seule ligne se coupent avant l’un des signes + et = :

Avec l’acide sulfurique concentré il donne de l’oxyde de carbone :


xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx ;


l’excédent de composition se reporte vers la droite de la justification, alors que le début de la formule est placé vers la gauche ; toutefois, il est recommandé, qu’à moins d’impossibilité absolue chaque ligne soit — pour la première au début de la justification, et pour la deuxième à la fin — renfoncée d’un certain nombre de cadratins.
xxxx Quelques auteurs exigent l’emploi du signe algébrique, dans la première ligne, à la fin de la coupure, et au début de la deuxième :


xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx.

Cette disposition ne semble pas acceptée par tous les auteurs. Un bon nombre de ceux-ci, en effet, à la suite des prescriptions de Th. Lefevre en ce