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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/913

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tement égale l’une par rapport à l’autre : elles sont distinguées entre elles par les accents prime, seconde, tierce, etc., appelés indices[1] :

etc.

Il est nécessaire, au point de vue du bon aspect typographique du travail, d’utiliser des accents venus de fonte en une seule pièce et d’éviter la disparité qui résulterait, par exemple, d’un accent prime accolé à un accent seconde, pour obtenir un accent tierce :

.

Au cas d’insuffisance de matériel, il est préférable d’employer des accents prime collés sans espace.

34. Dans une indication d’opérations comportant plusieurs racines, les signes vont en croissant de corps suivant les nécessités de la composition :

.

Supposant que le caractère employé soit du corps 9, la racine doit être de corps 11 : en effet, donne 9 points, et le filet 2 points.
xxxx La deuxième racine sera du corps 14 : la lettre et le signe sont justifiés sur l’alignement de pied de et parangonnés d’un filet de 2 points pour l’alignement de tête avec la racine  ; puis une interligne de 1 point est couchée en tête de l’ensemble de l’opération  ; on obtient ainsi 12 points que le filet de la racine générale porte à 14 points.
xxxx Quelques auteurs typographiques recommandent, toutefois, dans ces circonstances et surtout lorsque le matériel fait défaut, de relever de la valeur nécessaire, par une espace ou par un filet placés en pied, la racine générale.
xxxx Dans le cas actuel, en utilisant un filet de 2 points placé sous la première racine, on pourrait dès lors employer deux racines de 11 points. L’indispensable est que l’alignement de pied des racines ne paraisse pas inégal à l’œil.

35. Les proportions sont de deux catégories différentes :

a) Les proportions par différence s’indiquent par un point () et un deux-points () de la manière suivante :

,


qui s’exprime : 9 est à 12 comme 10 est à 11.

  1. J. Dumont appelle indices les chiffres inférieurs, désignés, en France, de préférence, sous le nom d’arrangements.