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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/914

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xxxx Le point et le deux-points de proportion sont d’œil fort, c’est-à-dire gras ; ils prennent avant et après eux l’espace forte, comme les autres signes algébriques.

b) Les proportions par quotient s’expriment de deux manières différentes :

ou ,


qui se lisent : 8 est à 4 comme 4 est à 2.
xxxx Le deux-points et le signe de proportion sont d’œil gras ; ils prennent avant et après eux l’espace forte, à l’exemple des autres signes algébriques.

36. Les progressions sont également de deux catégories, qu’elles soient croissantes ou décroissantes :

a) Le signe de progression arithmétique continue, par différence, s’indique par un signe spécial : un filet d’une longueur de 4 points environ accompagné dessus et dessous d’un point d’œil gras  ; ce signe se place au début de la progression ; chaque chiffre de la progression est séparé de celui qui le suit par un point d’œil gras :

etc. ;


on lit : 2 est à 5, est à 8, est à 11, est à 14, etc.

b) Les signes de progression géométrique, ou par quotient, sont représentés par les figures  , qui se place avant le premier chiffre, et :, qui s’intercale entre chacun des chiffres de la progression :

etc.,


qui se lit 2 est à 6, est à 18, est à 54, est à 162, est à 486, etc.
xxxx Dans l’un et l’autre cas, les signes sont précédés et suivis d’une espace forte.

37. L’opération par laquelle on cherche la racine d’une puissance donnée ou le nombre entier contenu dans un nombre fractionnaire s’indique par le signe , qui signifie extraction.

38. La somme totale d’une opération est représentée par le signe , appelé intégrale.