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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/933

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Suivant les constructeurs, les échappements sont fort différents et de combinaisons plus ou moins compliquées ; plus l’échappement est simple et constitué de pièces robustes, plus sûr est le fonctionnement de la pièce.


Fig. 4. — Les matrices sont conduites à l’assembleur.
A, les matrices sont transportées par la courroie ; B, les matrices descendent en dessous de la lamelle conductrice ; C, la matrice se redresse légèrement avant son entrée dans l’assembleur (la molette est invisible sur la figure) ; D, poulie entraînant la courroie.

9. La matrice dégagée de son échappement, mais maintenue entre les glissières, tombe, grâce à son propre, poids, sur une courroie sans fin ; cette courroie est actionnée obliquement à une assez grande vitesse par deux poulies dont l’une est placée près de la base du magasin, vers la droite de l’opérateur, et l’autre à proximité de l’assembleur.
xxxx En tombant sur la courroie, la matrice se couche ; elle est transportée dans cette position jusqu’au moment où, échappant à la courroie, avant son arrivée à l’assembleur, elle rencontre une molette qui la redresse et, avec la butée du composteur, aide à la maintenir en position normale, c’est-à-dire droite, — la face portant la lettre gravée se trouvant du côté opposé à l’opérateur (fig. 4).
xxxx Au fur et à mesure de l’arrivée des matrices, poussées par la molette, la butée s’éloigne sous la poussée qu’elle subit.