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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/982

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possède qu’un nombre de touches égal au modèle « D ». Il comporte deux bâtis perforateurs et deux mécanismes enregistreurs et justificateurs, utilisant deux tambours de justification distincts. Il permet au compositeur d’exécuter simultanément le même travail en deux genres de caractères et deux justifications différentes, si on le désire. Par exemple, un roman peut être transcrit pour une édition populaire en 11 set, sur une justification de 30 cicéros, d’un côté de cette machine, en même temps qu’il se trouvera perforé, de l’autre côté, poux une édition de luxe, en 8 1/2 set, sur 18 cicéros, ou tout autre dimension, et ceci sans aucune complication ni difficulté pour l’opérateur.
Fig. 15. — Le clavier « Monotype » modèle « DD ».
De même, une composition comprenant un grand nombre de caractères différents à combiner ensemble, ce qui nécessiterait en fait 450 matrices, pourra être réalisée très simplement et sans aucun trouble ni perte de temps. Ce clavier permet également de travailler sur de très grandes justifications, allant jusqu’à 112 cicéros, ou de composer des tableaux compliqués, comprenant deux dimensions de caractères et de multiples séries de chiffres, etc…
xxxx Il est utilisable immédiatement comme simple clavier, pour un travail courant ; il n’y a qu’à tourner d’un côté ou de l’autre la manette du petit distributeur pneumatique placé juste au-dessus de son banc de clefs pour provoquer le verrouillage et, par conséquent, l’arrêt de l’un ou de l’autre des mécanismes perforateurs. À part ce détail, ses éléments constituants sont en tous points semblables à ceux du clavier « D ».

la fondeuse « monotype »

12. La fondeuse « Monotype » (fig. 16) est une machine dont le fonctionnement, entièrement automatique, est commandé essentiellement par