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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/989

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18 unités. Le châssis mobile, qui supporte et fait mouvoir transversalement le châssis-matrices, est pourvu d’une tige de commande dont la tête se déplace dans la direction e-e, au-dessus du bloc de contrôle d’unités u, représenté schématiquement sur les figures 21 à 23, et l’action des organes de mise en position du châssis est telle que, par exemple, si le premier goujon pneumatique est soulevé, la tête de la tige de commande précitée sera amenée en concordance avec lui, donnant comme résultat la présentation de la première colonne de matrices au-dessus de l’orifice du moule.
xxxx Lorsqu’aucun goujon pneumatique n’est actionné, la tige en question est sollicitée vers sa position de repos, ou de fin de course a gauche, déterminée d’ailleurs par un goujon fixe ; un blanc sur la bande perforée représente et contrôle en fait cette position de repos, correspondant au repérage sur le moule de la quinzième colonne de matrices (colonne de 18 unités), exactement comme si une perforation particulière la gouvernait. Les mêmes dispositions sont prévues pour le mouvement propre du châssis-matrices dans son sens longitudinal (direction d-d, mêmes figures), dépendant du bloc de contrôle des lignes, ou sélecteur, mais avec cette différence qu’au lieu de provoquer en même temps une variation de dimension du caractère, il n’en résulte uniquement que le choix ou sélection de la matrice requise, parmi les quinze que renferme la colonne repérée d’autre part comme on vient de l’exposer.
Fig. 21. — Diagramme montrant le principe de la mise en position du châssis-matrices ; position de repos (15e ligne et 15e colonne).
La figure 24 représente un des dispositifs de châssis-matrices dans lequel on remarque l’ordonnance des différentes lettres et signes des caractères romains, italiques, petites capitales et gras, suivant leurs valeurs en unités indiquées le long du côté gauche, ainsi que l’ordre des colonnes, dans le sens vertical sur cette figure, et l’ordre des lignes, dans le sens horizontal, au bas de l’encadrement. Sur la fondeuse, ce châssis serait, en réalité, renversé, puis tourné de 90° vers la droite.
xxxx Lorsqu’une matrice donnée a été présentée au-dessus du moule, la fonction suivante consiste à la centrer et à l’appliquer exactement sur ce dernier en concordance avec la cavité dans laquelle le corps du caractère sera formé. Ce rôle est assuré par le levier de centrage B (fig. 20 et 25), qui surmonte les mécanismes de mise en position et reçoit son mouvement de la quatrième paire de cames. Le bras horizontal de ce levier, connecté avec les organes du pont, cause, en s’abaissant, la descente du châssis-matrices, sans néanmoins forcer celles-ci sur le moule, tandis qu’un plongeur-centreur, guidé avec précision dans le pont et pourvu d’une extrémité conique rectifiée, pénètre au