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Page:Bruchesi - Coups d'ailes, 1922.djvu/72

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coups d’ailes


Oui, mais longue est la route.
On dit : chacun pour soi.
Et l’homme qui t’écoute
Se moquera de toi…
 
— Qu’importe à ma jeunesse
L’injure ou le mépris !
J’ai bien trop de noblesse
Pour demander sursis.

Mais la nuit sera noire.
Écoute mon sanglot.
J’ai si peur de la gloire…
Ne monte pas trop haut !

— Étouffez dans vos voiles
Le cri de votre coeur.
C’est auprès des étoiles
Que je serai vainqueur !