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Page:Brunet - Le mariage blanc d'Armandine, contes, 1943.djvu/203

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Philippe était né avec des lunettes : il fut toujours naïf, et jamais ses yeux écarquillés ne cessèrent leur étonnement.

Il avait pris au sérieux ses classes, avec ses livres d’histoires, lorsque les autres enfants cherchaient le jeu, et il n’avait jamais fini de jouer, parce que le jeu lui était une étude.

On l’envoya dans un collège lointain. Il sut que la prison est une prison. Il rusa pour en sortir, et, lorsqu’il quitta la prison, il pleura son départ.


La première communion le déçut, qui ne correspondait pas à ce que les frères enseignaient de ces délices. On lui faisait croire aux images, et il ne savait pas que la communion est une réalité.