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Une maladie de la peau.

Un évèque grec, M. A., vint à Loèche en 1884 pour une énorme hypertrophie de l’épiderme de la paume des mains et de la plante des pieds. Les surfaces malades étaient sillonnées de rhagades profondes, véritables fissures traversant un épiderme dont l’épaisseur atteignait deux lignes. Tout travail manuel était rendu presque impossible et la marche était excessivement douloureuse.

Ce malade prit des bains prolongés ; il y restait jusqu’à 8 heures par jour et ne se trouvait nulle part mieux que dans l’eau de nos thermes. Il eut du reste toute raison d’être satisfait du résultat de sa cure ; l’épiderme épaissi se détacha peu à peu et fut remplacé par un tissu absolument sain.

J’ai revu le malade en 1885 et j’avoue que ma surprise a été grande en constatant qu’il était entièrement guéri.




CONTRE-INDICATIONS


Les eaux de Loèche sont nuisibles ou dangereuses dans un certain nombre d’affections qu’il est du devoir du médecin de faire connaître ; ce sont :

1o La pléthore prononcée, la disposition à l’inflammation aiguë d’organes internes, l’état congestif des centres nerveux et des poumons, surtout lorsqu’il est accompagné de phlogose. On peut en dire autant de l’ir-