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Page:Buies - Les Poissons et les Animaux à fourrure du Canada, 1900.djvu/33

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nécessite l’exploitation de cette industrie, les hommes du métier assurent que les capitaux y engagés ne peuvent rapporter moins de 25 pour cent et donnent souvent de 40 à 50 pour cent.

Cette chasse, qui avait diminué sensiblement depuis 1886, on ne sait pour quelle raison, a repris de plus belle en 1899, et promet de faire revivre les anciens rendements.


Le port de Bristol, en Angleterre, est le principal marché pour la vente des peaux et de l’huile de loup-marin.

La peau, aussitôt détachée du corps de l’animal, est salée et empaquetée pour l’exportation en Angleterre, où l’on en fabrique les cuirs les plus recherchés pour leur souplesse, leur poli et leur imperméabilité. De la graisse on tire de l’huile employée dans les phares, les mines, la lubrification des machines, le repassage des peaux et la fabrication des savons fins.

Il faut, en moyenne, de onze à quatorze livres de graisse pour faire un gallon d’huile. La tonne vaut un peu plus de sept cents francs.