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Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 3 - 1832-1833.djvu/157

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depuis la Nouvelle-Jersey jusqu’au golfe du Mexique, M. Conrad distingue 4 étages, savoir : 1o l’argile plastique de Bordentown, de la Nouvelle-Jersey, et de Martha’s Vineyard ; 2o l’argile de Londres, ou le calcaire parisien, comprenant les dépôts du Fort Washington, de la Virginie, d’Alabama, de Clairborne, et de Vonusferry ; 3o le terrain tertiaire supérieur du Maryland, de la partie orientale de la Virginie, des deux Carolines et de la Géorgie ; 4o des graviers coquilliers analogues au crag d’Angleterre, à l’embouchure du Potomac.

M. le docteur Morton va republier, avec de belles lithographies, sa Description du grès vert des États-Unis et de ses fossiles.

M. Rafinesque a publié un supplément à ses bivalves fossiles des contrées occidentales des États-Unis,

M. Say fait une publication sur les coquilles tant vivantes que fossiles à New-Harmony.

Nous avons eu l’an passé, sur les fossiles des Alpes, deux Mémoires fort intéressans : MM. Studer et Voltz nous ont mieux fait connaître les pétrifications des calcaires foncés gisant sur les gneiss de la Jungfrau, et de ceux du Stockorn dans le canton de Berne : ainsi leur classement géologique a été facilité, et il y a beaucoup de probabilité que le premier dépôt appartient aux assises jurassiques inférieures, et le second aux portions supérieures de cette grande formation (Voy. Bull., vol. II, p. 52 et 55.)

D’une autre part, je dois rappeler que M. le comte Razoumowsky nous a envoyé une description de corps zoophytiques très curieux de la Russie. M. le comte Razoumowsky, ce vénérable doyen des géologues, aura rendu un nouveau service à la science en appelant l’attention des géologues sur une douzaine de variétés de ces Tubulorites (Chœtites, de Fischer ; Fibrillites, de Rafinesque, et Seriopores, de Goldfuss) qui pourront servir à caractériser certaines assises peut-être intermédiaires. (Voy. Bull., v. II, p. 360.)

J’appelle spécialement l’attention de la Société sur les déterminations des fossiles des Alpes par M. Bronn, parce qu’elles sont le complément zoologique aux détails géologiques que feu M. Lill et moi avons donnés des roches sur les bords de la Salza, près de Salzbourg. (Voy. Journ. de Géolog., 1830.)

Dans les pétrifications envoyées par M. Lill, M. Broun n’a reconnu dans le schiste rouge, sous tout le calcaire alpin, que des bivalves de la forme des Myacites et des Lucina ou