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Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 3 - 1832-1833.djvu/184

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que dans ce cas la cause locale volcanique exerce une influence marquée sur la température.

M. Boussingault a analysé plusieurs sources thermales dans le voisinage des volcans, et n’y a rencontré que des gaz exhalés aussi par ces derniers, tels que de l’acide carbonique et de l’acide hydro-sulfurique. Il croit que ces parties gazeuses, ainsi que les sels de ces eaux, proviennent de l’intérieur des volcans.

Enfin, il a recherché si la température de ces sources n’est pas sujette à varier, et il déduit des observations de MM. de Humboldt, Rivero et des siennes, que depuis 23 ans la température des sources de Mariera et de las Trincheras s’est accrue de plusieurs degrés. Or, le tremblement du 26 mars 1812, dans la chaîne du littoral de Venezuela ; a eu lieu pendant l’intervalle qui sépare le voyage de M. de Humboldt de celui de MM. Rivero et Boussingault. (Séance de l’Académie des Sciences, du 18 mars 1833.)

Dans l’Indostan, M. Piddington s’est occupé des eaux minérales du mont Athan près de Tenasserim. (Glean. in Sc., n° 25.)

M. le docteur Spilsbury a analysé l’eau thermale de Hoshungabad au pied nord des monts Mahadeo. (Glean, n° 1, pag. 17.)

M. Prinsep a analysé de même l’eau chaude de Katkamsandi. (Dito, n° 33.)

Il existe à Moongheer une eau thermale gazeuse appelée source de Seetakond.

La Société générale des savans anglais a recommandé aux physiciens les recherches sur les températures des sources à différentes élévations et profondeurs, et sur le décroissement de la température à mesure qu’on s’élève.

M. Herschell attribue à la production et à l’échappement des vapeurs certains bruits souterrains et lugubres observés sur divers rochers comme à Nakoos en Orient. (New Edinb. phil. Journ., n° 26, 1832.)

M. W. Bland a lu un mémoire sur l’influence des saisons, relativement à la quantité d’eau des sources. Dans le Kent l’eau augmente de Noël à juin, atteint son maximum au milieu de l’été, et décroît ensuite jusqu’en décembre. (Proceed., 1831-1832, p. 340.)

M. Henwood, en Cornouailles, s’est occupé des variations périodiques de la quantité d’eau donnée par les sources Phil. Mag., oct. 1832.)