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Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 3 - 1832-1833.djvu/19

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Il donne ses idées sur la structure des granites et des schistes, sur l’origine des vallées du Cornouailles, qu’il rapporte surtout aux contournemens des couches, sur les filons métallifères très variés dans ce pays ; sur l’origine des roches granitiques et schisteuses attribuées toutes à des degrés différens d’une même crystallisation, enfin sur les alluvions.

M. Conybeare a donné une Note sur l’étendue du bassin houiller de la partie méridionale du pays de Galles, comme addenda à une Notice de M. Martin. (Phil. Mag., févr. 1832, page 111.)

M. J. Yates a décrit une Forêt sous-marine dans la baie de Cardigan, dépôt qui se trouve le long des côtes des comtés de Merionet et de Cardigan. La tourbe ne contient surtout que des bois du Pinus sylvestris, et laisse voir beaucoup de traces du Teredo navalis et de la Pholas candida. Il cherche à prouver par des documens historiques que cette tourbière a été submergée en l’an 520. (Proceedings, 1832-1833).

M. Robinson Wright a donné un Mémoire sur les formations secondaires des environs de Ludlow, dans le Shropshire. C’est un district composé de schiste argileux, de calcaire intermédiaire avec des masses de grès pourpré intermédiaire, et de calcaire carbonifère, des houillères et du basalte. Il estime de huit cents à mille pieds l’épaisseur du terrain schisteux, et de quatre cents à sept cents pieds celle du grès pourpré. Le basalte occupe les deux cimes d’un monticule, et repose sur le grès pourpré et les roches charbonneuses qui sont coupées aussi par un filon basaltique. (Proceedings, 1831-1832, page 387 et 403.)

La surface des rochers calcaires à Yealand, non loin de Lancaster, est fendillée d’une manière extraordinaire ; serait-ce encore un effet de retrait, de brisement ou d’érosion acide ? (Magaz. de M. Loudon, juill. 1832, page 550.)

M. Fox a indiqué entre Falmouth et Helford, un banc de cailloux roulées, de un à trois pieds d’épaisseur, à neuf ou dix pieds au-dessus du niveau des plus hautes marées ; ce fait se joint d’autres observés sur les côtes du Cornouailles, et en général de l’Angleterre. (Philos. Magaz., déc. 1832, page 471.)

M. Henwood continue ses recherches de détail sur les accidens des filons du Cornouailles. Il vient de lire à la Société géologique de Londres un mémoire sur quelques uns de leurs entre-croisemens. Il devrait nous donner un jour une carte complète de tous les filons de ce pays si riche en ce genre de fentes. (Proceed., 1832-1833.)

M. Murchison est revenu sur la découverte de M. Gilbertson,