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Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 3 - 1832-1833.djvu/253

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ce nouveau procédé sidérotechnique dans leurs usines. D’autres personnes ont suivi leur exemple.

D’après ce procédé, le quintal viennois de fer en barre ne revient, pris à Wolfsberg, qu’à 7 fr. et demi ; de manière que ce fer pourra entrer eb concurrence avec celui d’Angleterre, ce qui activera l’exportation.

Divers procédés anglais ont été introduits dans les fabriques d’acier et d’instrumens en acier et en fer, dont la bonne qualité favorise toujours l’exportation.

La préparation de la litharge , du minium et de la grenaille, a reçu des améliorations, et l’exportation en est augmentée. Il en est de même de la fabrication du fer batut et du laiton. La fabrique de MM. de Rosthorn, à Od, donne des plaques et du fil de laiton excellens.

L’acide sulfurique concentré est produit dans le cercle de Pilsen en Bohème, au prix de 8 florins le quintal.

M. Previllier a, à Neukirchen, une fabrique d’excellentes vis de bois.

Les fabriques de porcelaines, de draps, de toiles, de pianos et la verrerie. ont fait des progrès. Les mécaniques des manufactures de soieries et de coton ont été perfectionnées, et le filage du coton à augmenté.

Des raffineries de sucre de betterave ont été établie, par M. le comte Colloredo-Mansfeld, etc. La fabrication des instrumens d’optique et de mathématiques a gagné.

De grandes expositions publiques de produits industriels ont eu lieu pour favoriser le développement de l’industrie. L’abolition des maîtrises a été maintenue dans les provinces qui ont été momentanément sous le régime français, tandis qu’on est occupé à substituer insensiblement ailleurs le système des patentes à celui des maîtrises. Tous les ouvrages et les fournitures pour le gouvernement sont concédés au moyen d’enchères publiques. L’état des postes a été extrèmement amélioré, des malle-postes élégantes ont été ajoutées aux diligences, les départs ont été multipliés, et de petites postes locales ont été établies comme à Vienne. Enfin plusieurs Sociétés d’assurances contre l’incendie et la grêle. ainsi que des caisses d’épargnes pour les pauvres. ont été formées dans divers états.

Les sciences naturelles étant cultivée, par plusieurs membres de la famille impériale, et la botanique et la minéralogie même par l’empereur, elles devaient naturellement avoir leur part dans les sacrifices fait, par le gouvernement pour les sciences en général. Aussi dès 1817 il fut question d’établir un musée d’histoire naturelle