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Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 3 - 1832-1833.djvu/507

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des soulèvemens ; mais que les soulèvemens auxquels on attribue les grandes chaînes, n’ayant exercé qu’un même effort pour élever de grandes étendues de terrain, n’ont pu produire que d’immenses cratères, tels que la séparation des roches secondaires par l’axe granitique central ; de même que le plus souvent les roches stratifiées des contrées soulevées ont dû être contournées et fendillées dans tous les sens par l’effet du soulèvement, et que dès lors elles ont pu être réduites en fragmens et entraînées au loin par des eaux plus ou moins puissantes, ce qui a dû produire de mille manières toutes les circonstances que présentent les prétendus cratères de soulèvement. M. Boubée propose de les désigner par le mot de cratères de dénudation. »

M. de Bonnard fait observer que dans sa description des terrains de la Bourgogne il a expliqué de la même manière la dénudation des contrées granitiques.

M. Boblaye croit que, pour soumettre à l’analyse une question comme celle des cratères de soulèvement, il faut se garder de faire abstraction de circonstances essentielles au problème, et il pense que cela a été fait dans cette circonstance ; que, notamment, on n’a pas tenu compte de l’épaisseur de la croûte terrestre.

M. de Beaumont annonce se renfermer dans le calcul des relations entre les pentes et les bases comparées comme principal élément de la théorie sous le point de vue où il l’a envisagée.


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Séance du 17 juin 1833.


Présidence de M. Michelin, trésorier.


NOUVEAUX MEMBRES.


M. le président proclame :

MM.

Victor Lanjuinais, à Paris ; présenté par MM. Clemson et Boué ;

Vincent Maitland Heuberger, à Washington (États-Unis) ; présenté par MM. Warden et Clemson.