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Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 3 - 1832-1833.djvu/63

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au couvent de St-George, et du porphyre prismé au-dessus d’Alma. (Proceed., 1831-1832, p. 342.)

Sur la Grèce nous avons eu plusieurs notices de M. Virlet, telles que ses Observations sur les Trachites alunifères d’Égine (voy. Bull., vol. II, p. 557), sur un agglomérat d’obsidienne et de coquilles, roche provenant de Milo (id., p. 356), et sur le Déluge de la Samothrace. (Id. p. 342.)

Le public attend avec impatience la partie de la relation de l’expédition scientifique française en Morée, où MM. Boblaye et Virlet nous feront connaître à fond la géologie et la paléontologie de ce pays.

Quant à l’Espagne, M. Hausmann a imprimé en 1831 son mémoire en latin, dans le dernier volume des Mémoires de la Société des sciences de Gœttingue. M. le capitaine Edward Cook a lu à la Société géologique de Londres, un mémoire sur les Pyrénées méridionales de l’Espagne ; malheureusement il n’y en a pas d’extrait dans leurs procès-verbaux. M. Le Plée va partir pour l’Estramadure.

MM. Ezquerra del Bayo, Bauza, de la Torre et Garcia, nous ont procuré quelques notions sur les gîtes de combustibles des Asturies qu’ils ont examinés en 1829, par ordre du gouvernement. Ils y distinguent trois dépôts, les premiers formant les mines de Camica, n’offrent que quelques impressions de monocotylédons et de l’anthracite au milieu d’un terrain composé de schiste argileux plus ou moins arénacé, avec des bancs de calcaire compacte, des filons de quarz et quelques masses granitiques.

Un autre dépôt qui à une étendue de quatre lieues se voit dans les environs de Quieros, de Lena, de Laviana, de Vimènes, de Langreo, de Tudela et de Nava. Il offre du bancs nombreux d’un bon charbon de terre au milieu de masses de marne, d’argile et de grès impressionné. Les couches ont des inclinaisons variées. Enfin, il y a un troisième dépôt dans le sol calcaire de Gozon, de Carreno, de Gijon, de Villaviciosa, de Colunga et de Rivadesella. D’après ce qu’en disent les ingénieurs espagnols, il y aurait là du lignite avec des argiles plastiques des grès, et ils en indiquent même au-dessus du calcaire coquillier, près de Rivadesella, et de l’albâtre dans un argile au débouché de l’Espana (Minas de Carbon de piedra de Asturias Madrid, 1831, p. 29-42.)

Si les mémoires concernant le Portugal sont rares, l’année passée on en a vu paraître trois sur les environs de Lisbonne et