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Page:Burnat-Provins - Le Chant du Verdier, 1922.pdf/112

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exigu : manger, manger vite et plus vite, toujours manger, avaler tout rond, s’épouvanter pour rien, lancer les pattes à droite et à gauche et puis subitement s’arrêter, fermer un œil, dire une sottise qui s’entend de loin, et met en gaîté les fauvettes moqueuses qui leur sifflent un air de danse.

« Ah ! dit une pie, les poules sont respectables, elles n’ont pas de jeunesse, ne s’amusent jamais, ne causent qu’entre elles et ne voient rien au delà du bout de leur bec. »

La Crécelle : Sans compter qu’elles sont gourmandes et deviennent fines grasses. Quand il est assez fort, l’épervier fait de bons repas.

Un vieux Geai : Le professeur qui a demeuré vingt ans par là, disait qu’il y en a de celles qui ne se marient pas qui leur ressemblent.

Le Pivert : Parlez-moi plutôt du coq, il commande, on lui obéit, il se bat volontiers, ses yeux brûlent comme le feu d’enfer, et puis il chante fier, un beau chant qui monte

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