Aller au contenu

Page:Burnat-Provins - Le Chant du Verdier, 1922.pdf/15

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Le Vent : Parce Domine.

Le Verdier chante : Cet homme qui se traîne porte les péchés du village, mais ces filles toutes blanches sont des lys qui marchent.

Pardonnez-nous, Seigneur !

Jésus va mourir, puis il ressuscitera. Il s’en ira vers vous quand la terre aura refleuri, alors la paix descendra. Cependant, aujourd’hui nous pleurons.

Ayez pitié de nous, Seigneur.

Le Chemin : Pourquoi cet homme a-t-il les pieds nus ?

Une Voix de femme : Tour d’ivoire, Porte du Ciel, Étoile du matin…

Les Arbres : Oh ! ces coups qui durent, est-ce encore un des nôtres qu’on abat ?

Le plus vieux Noyer : Non, c’est au fond du passé les bourreaux qui clouent ses pieds et ses mains sur la vraie Croix.

Le Vent : Parce Domine.


La procession rentre. Les lys voilés se

- 9 -