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Page:Burnat-Provins - Le Chant du Verdier, 1922.pdf/88

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chèvre-feuille qui étreint les viornes va s’ouvrir, et la petite Véronique regarde tendrement les graines plumeuses qui voyagent dans la lumière.

Le crétin heureux offre son masque au soleil, et de nouveau, ses reins plient.

Maintenant, d’un effort continu, il enterre ses pieds immobiles toujours plus haut. Alors solitaire, tout rude et gris, il apparaît comme un tronc d’arbre mort qui voudrait reprendre la vie et, sur ses racines, ramènerait la terre, soigneusement.

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