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Page:Burney - Evelina T1 1797 Maradan.djvu/94

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tant même à Berry-Hill ! mais cet empressement déplairoit à madame Mirvan ; ainsi je dois me taire. Je vous parlerai des Fantoccini, lorsque nous serons arrivés à Howard-Grove. Nous n’avons pas vu la moitié des endroits publics que l’on court actuellement ; ils sont en grand nombre, et on les trouve tous remplis.




LETTRE XIV.


Suite de la Lettre précédente.


13 avril.

Vous serez très-surpris, mon cher monsieur, de recevoir encore une lettre de Londres de la main de votre Evelina ; mais croyez-m’en, ce n’est ni par ma faute, ni pour mon bonheur que je suis encore en ville : notre voyage a été différé par un accident aussi inattendu que désagréable.

Nous fûmes hier au soir aux Fantoccini, où nous vîmes représenter, par des marionnettes, une petite comédie française et italienne. Le spectacle fut conduit avec la plus grande adresse, et nous nous amusâmes tous mieux, à