que de sa vie elle ne monteroit plus en chaise.
Mylord Merton. « Ce n’est du moins pas à Coverley qu’il faudroit vous confier, car il ne sait pas mener. »
M. Coverley. « Je gage mille guinées que je vous tiens tête quand vous voudrez ».
Mylord Merton. « Va ! fixez le jour, et nous choisirons nos juges ».
M. Coverley. « Le plutôt sera le mieux ; demain, si cela vous fait plaisir, pourvu que mon cabriolet puisse être réparé dans cet intervalle ».
Madame Selwyn. « Voilà une entreprise digne d’occuper des gens de qualité, qui ne savent que faire de leur temps ».
Lady Louise. « Vous m’inquiétez, messieurs, avec vos propos ».
Madame Beaumont. « Tranquillisez-vous, lady ; ils y penseront une seconde fois, jusqu’ici ils plaisantent ».
Lady Louise. « La seule idée d’un tel projet me fait frissonner ; j’en tremble de peur, et j’ai perdu tout mon appétit ».
Mylord Orville. « Laissons donc là cette matière, et parlons d’autre chose ».
Lady Louise. « Pardonnez, mon frère, je ne lâche pas prise avant que mylord