je partois ? Je lui dis que je m’imaginois que c’est ce que j’avois de mieux à faire. « Si je dois vous parler en frère, me répliqua-t-il, je crois que vous avez raison ; mais voyez du moins que vous pouvez prendre confiance en moi, puisque je vous conseille contre mes propres intérêts ».
Je suis sortie ensuite pour vous écrire, monsieur. J’aurois à me plaindre infiniment de la grossièreté de ce Merton, si elle n’avoit servi à me confirmer l’estime que j’ai pour mylord Orville.
LETTRE LXV.
- Suite de la lettre d’Évelina.
J’ai à vous annoncer, monsieur, un étrange événement, qui ouvre un vaste champ à nos conjectures.
Nous fûmes hier au soir à l’assemblée. Mylord Orville avoit pris des billets pour tous ceux de notre société ; il me fit l’honneur de danser avec moi, et on en