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Page:Burney - Evelina T2 1797 Maradan.djvu/205

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J’ai prié madame Selwyn de garder, un secret absolu sur tout ceci ; elle me l’a promis, et je la crois trop raisonnable pour ne pas en sentir toute l’importance.

Mylord Orville doit-s’être apperçu de mon trouble, mais je ne m’aviserai point de lui en dire la raison. Heureusement qu’il n’étoit pas avec nous lorsque M. Lovel nous donna ces informations.

Madame Selwyn me dit, que si vous approuvez le plan de mon voyage à Londres, elle consent à m’y accompagner. J’aurois voulu qu’elle m’eût épargné cette offre ; je préférois mille fois d’entreprendre cette course sous les auspices de madame Mirvan.

Adieu, mon très-cher monsieur, je suis sûre que vous ne tarderez pas à m’écrire. J’attends vos lettres avec la plus vive impatience.