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Page:Burney - Evelina T2 1797 Maradan.djvu/244

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mens sont en opposition avec mon devoir ; et tandis que je fais des efforts pour me réconcilier avec moi-même, j’éprouve de plus en plus que mon repos, mes espérances, mon bonheur, — sont évanouis.

Vous seul, monsieur, pouvez calmer mon esprit agité ; vous ne refuserez point votre compassion à des foiblesses qui vous sont étrangères, et ne sais-je pas qu’en désapprouvant l’affliction, vous vous plaisez à consoler l’affligé ?




LETTRE LXXIII.


M. Villars à Évelina.
Berry-Hill, 3 octobre.

Vos dernières nouvelles, mon cher enfant, sont effectivement des plus étranges. Qu’une fille avouée de sir John Belmont ait paru à Bristol, tandis que mon Évelina y demeure sous le nom déguisé d’Anville, c’est un problême que je ne suis pas capable de résoudre. Quoi qu’il en soit, je me suis attendu à quelque événement extraordinaire au retour de