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destiniez avant votre retour à Berry-Hill.
J’ai bien des choses à vous dire, plusieurs réflexions à faire sur vos dernières lettres, dont divers passages m’ont donné de l’inquiétude ; mais ces remarques feront l’objet de nos conversations. Hâtez-vous, mon enfant, de venir retrouver l’endroit qui vous a vu naître, où vous avez passé votre heureuse jeunesse, où vous n’avez connu ni peines ni regrets. — Oh ! puissent-ils n’approcher jamais de cette paisible habitation !
Adieu, ma très-chère Évelina. Je souhaite que votre empressement à me revoir égale le plaisir avec lequel je vous attends.
Arthur Villars.
LETTRE LVII.
- Évelina à miss Mirvan.
Berry-Hill, 14 juillet.
Vous serez surprise, ma chère Marie, et j’ose même croire un peu affligée, quand, à la place de votre amie, vous ne