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Page:Burney - Evelina T2 1797 Maradan.djvu/82

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je pourrai vous demander votre bénédiction ; bientôt le temps reviendra où je pourrai rapporter à votre affection toute ma joie et tout mon bonheur.




LETTRE LVI.


M. Villars à Évelina.
Berry-Hill, 7 juillet.

Soyez la bien-venue, mille fois la bienvenue, ma très-chère Evelina ! le meilleur et le plus tendre de vos amis vous recevra à bras ouverts. Madame Clinton part en diligence pour vous remettre ces lignes, et pour vous ramener directement chez moi ; car je ne saurois me résoudre à rester plus long-temps séparé de vous, l’enfant chéri de mon cœur. C’est vous, mon Evelina, qui devez faire la consolation de mes vieux jours ; c’est de vous que j’attends l’adoucissement de tous mes maux : votre présence est nécessaire à ma tendresse paternelle. Ainsi j’espère que vos dignes amis de Howard-Grove voudront bien m’excuser, si je les prive de la visite que vous leur