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Page:César - Le forgeron de Thalheim, 1885.djvu/114

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le forgeron de thalheim

dit tout à coup une voix au milieu des rêves de Robert.

C’était Otto Stramm, qui s’était déjà débarrassé de Georgette en la reconduisant à son père.

La valse était finie.

Suzanne ne pouvait pas refuser.

Robert, alors, quitta la salle, une grosse colère lui ravageant le front. Il serait donc toujours dans son chemin, cet Allemand détesté ?

Il chercha Jean Schweizerl et le trouva bientôt à l’une des tables de la grande chambre, avec Georgette.

— Ah ! vous voilà, fit Robert.

— Oui ! nous sommes ici depuis une demi-heure à peu près. Je t’ai vu passer, il n’y a pas longtemps non plus. Tu avais l’air joyeux.

— Quand vous en saurez la raison.

— Je la devine !

Et il se pencha à l’oreille de Robert qui avait pris place à ses côtés.

— Suzanne, lui dit-il.

— Oui, elle m’aime !

— Tant mieux pour elle et pour toi ! Une brave fille.