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Page:César - Le forgeron de Thalheim, 1885.djvu/197

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le forgeron de thalheim

Les gendarmes et les deux autres personnes qu’ils accompagnaient, s’arrêtèrent un instant, au bout du chemin qui, de la voie publique, menait à la forge. Puis ils s’avancèrent enfin vers la maison, qui semblait être le but de leur voyage.

Un moment après, ils étaient dans la forge.

L’horloge de Thalheim sonnait précisément onze heures.

Un des hommes en manteau, parfaitement inconnu à Robert, inspecta d’un œil sévère les deux forgerons, qui avaient cessé leur travail.

Enfin, il dit :

— Quel est celui d’entre vous qui s’appelle Robert Feller ?

Robert fit un pas en avant.

— C’est moi, monsieur. Qu’y a-t-il pour votre service ?

— Vous le demandez ? Au fait, ils sont tous comme cela. Vous allez nous suivre incontinent.

— D’abord, permettez-moi une question, répliqua le forgeron.

— Parlez.

— Qui êtes-vous et pourquoi dois-je vous suivre ?