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Page:César - Le forgeron de Thalheim, 1885.djvu/207

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le forgeron de thalheim

— Ils affirment la vérité.

— Ah ! vous l’avouez ?

— J’avoue ce qui est vrai.

— Qu’aviez-vous avec lui ?

— Je suis encore obligé de ne pas vous satisfaire.

— Toujours ce secret ?

— Toujours !

— Il ne concerne pas vos relations avec cette jeune fille ?

— En aucune façon.

— Où avez-vous passé votre soirée ?

— Après le souper, j’ai quitté la maison.

— Où vous êtes-vous rendu ?

— Monsieur, c’est encore le secret.

— Écrivez, écrivez, greffier.

Ce matin, peu après la découverte du cadavre d’Otto Stramm, on a trouvé, dans une mare, l’arme qui a servi à perpétrer le crime. Cette arme, la voici !

Et, de la main, il montra à Robert un fusil qui avait dû séjourner dans la vase, car il était couvert de boue. Le forgeron ne l’avait pas encore aperçu, par la raison bien simple qu’on l’avait tenu caché à ses yeux pour produire un plus grand effet sur lui.

— Le connaissez-vous ? demanda le juge