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Page:César - Le forgeron de Thalheim, 1885.djvu/6

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LE FORGERON DE THALHEIM

ignoré, sans un rayon de lumière, sifflait, en se tordant sur lui-même, le reptile aux écailles bruyantes, les appétits et les passions, sources des douleurs humaines.

Peut-être bien que cette idée naïve n’a pas été étrangère à la naissance de ce nouvel ouvrage. C’est donc avec raison que je te l’adresse. Prends-le comme il est, avec ses défauts. Et si, ce qui arrivera sans doute, l’envie et la critique me reprochent cette œuvre d’observations vraies, ne nous affligeons pas trop. Je pense toujours que l’homme, malgré l’énervant parfum qu’exhalent les fleurs du mal, peut encore vivre heureux avec les miettes de ses illusions.


1 Février 1885.


Ton frère.