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Page:C8 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage de Joseph-Philippe Landry, brigadier général BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/13

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R. Non le feu n’était pas sous contrôle lorsque les troupes sont arrivées.


Q. Mais les pompiers travaillaient ?


R. Je ne peux pas dire exactement ces détails là, je n’étais pas là.


Q. D’après ce qu’on nous a dit ― on n’est pas certain Général si vous devez produire ces rapports là. On voudrait savoir si le rapport vous dit qu’on a réussi à calmer les émeutiers précisément pour permettre aux pompiers de travailler ou si ce rapport dit que l’émeute était déjà sous contrôle, que la population était tranquille, lorsque les soldats sont arrivés, ― si ce sont les soldats qui l’ont arrêtée ou si elle s’était arrêtée d’elle-même ?


R. À neuf heures et quarante rapport est reçu que la populace était à briser le bureau du Régistraire à l’Auditorium, et qu’on attendait M. le Maire avec les troupes. En même temps que j’envoyais les troupes à l’Auditorium j’en envoyais à d’autres points pour protéger quelques uns des endroits qui avaient été menacés.


Q. Les troupes sont restées là n’est-ce-pas ?


R. Le feu est devenu sous contrôle à l’Auditorium, d’après le rapport à dix heures et trente cinq. Les troupes étaient arrivées là à dix heures et quinze. Elles sont restées là ce soir là jusqu’à minuit et demi… xxxxnon, attendez une minute… minuit et quinze ― c’est ça.


Q. Ensuite elles sont retournées aux baraques ?


R. à minuit et quinze elles sont remontées aux casernes.


Q. Maintenant, les dommages qui ont eu lieu au