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Page:C8 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage de Joseph-Philippe Landry, brigadier général BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/18

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Basse-Ville. J’avais pris des mesures pour encercler l’émeute, mesures qui n’ont pas eu d’effet sur retrait des émeutiers, au moment où M. Lavergne, m’a-t-on dit, leur adressait la parole, la troupe arrivait pour les encercler. La troupe a continué à St. Roch à clairer les rues, les a fait circuler et les a fait disperser, les émeutiers, autant qu’elle a pu et il n’y a rien eu, il n’y a pas eu de rencontre avec les émeutiers ce soir là.


Q. Et maintenant M. je vas vous poser la question de nouveau. Combien aviez-vous de troupes ce jour là à votre disposition ?


R. Ce jour là j’avais la garnison ordinaire de Québec, augmentée de deux cents. (200).


Q. Quel est le nombre de la garnison de Québec ?


R. Sept à huit cents hommes capables de prendre part à ces choses là.


Q. Est-ce que je comprends que c’est tout ce que vous aviez de troupes ? à Québec dimanche soir ?


R. Non j’en avais d’autres qui n’ont pas pris part à cela.


Q. Je vous demande combien il y avait de troupes à votre disposition ?


R. Je ne sais pas si je peux aller beaucoup dans les détails du nombre de troupes que j’avais. Nous sommes en guerre, et les renseignements que je pourrais donner sur le nombre de troupes que je peux avoir dans un lieu déterminé, il me semble qu’il peut y avoir objection à cela de la part des autorités militaires.