Page:C8 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage de Joseph-Philippe Landry, brigadier général BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/23

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n’étiez pas là ?


R. Non j’étais à mes quartiers généraux.


Q. Leur aviez vous fait donner des instructions particulières ?


R. Oui.


Q. Quant au moment opportun où ils devaient se servir d’armes à feu et devaient tirer ?


R. Les instructions qu’ils ont reçues quant à l’emploi des armes étaient à peu près ceci. Tous devaient avoir vingt rondes d’ammunition et les fusils ne devaient pas être chargés excepté sur un ordre direct d’un officier. ― et tous les officiers devaient être très prudents et ils devaient faire tous leurs efforts pour empêcher une effusion de sang, xxxxxx d’empêcher une rencontre avec la foule, avec la populace ; que toute arrestation, si les arrestations étaient nécessaires, ils devaient les faire, s’ils jugeaient qu’un individu commandait une avance quelconque, ils devaient l’arrêter. ― et toute arrestation devait être faite sous l’autorité d’un officier. — maintenant qu’aucun feu ne devait avoir lieu à moins que la proclamation ou le Riot Act ne soit lus auparavant ― et que toutes les troupes ne devaient tirer ― qu’aucune troupe ne devait tirer à moins de recevoir un ordre d’un officier.


Q. D’un officier ou de l’officier commandant ?


R. D’un officier.