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Page:C8 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage de Joseph-Philippe Landry, brigadier général BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/43

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R. Je lui ai dit, au point de vue d’obtenir l’assistance militaire, ce qu’il devait faire : qu’il fallait qu’il présente une requête signée par lui-même et par deux Juges de Paix, en vertu de la loi de l’Acte de la Milice et que moi je ne pourrais pas prendre xxxx action à moins d’avoir ça. Je l’ai avisé en même temps de se mettre en communication avec l’avocat de la cité. Je lui ai même cité la section je crois de l’Acte de la Milice.


Q. Lui avez-vous donné des indications sur la distributions des forces qu’il pourrait faire ?


R. La seule indication sur la distributions des forces qu’il devait faire ― je lui avais demandé de voir spécialement à l’Auditorium ― le Bureau du Régistraire était là-dedans ― et j’ai mentionné les détails des polices qui pourrait être là-dedans et les détails des pompiers pour employer les boyaux à l’intérieur, et c’est tout.


Q. Maintenant le soir, le Maire est venu vous présenter la requête et à cette requête il manquait deux signatures, et il est sorti pour avoir ces signatures.


R. Dans ce temps là je n’avais aucune instructions et nous ne pouvions agir que suivant la loi. C’est pour cela que j’ai exigé que les formules requises, les procédures requises par la loi soient faites. C’est pour ça que j’ai demandé au Maire de compléter sa requête.


Q. Pendant qu’il était parti vous avez donné des ordres à la Citadelle ?


R. De se tenir prêt. ― j’ai donné instructions à un officier xxx de l’État Major qui a pris le télé-